Le métier de taxi-ambulancier consiste à assurer le transport sanitaire de personnes malades, blessées ou à mobilité réduite. Pour exercer ce métier, il est nécessaire d’avoir un diplôme d’état d’ambulancier ainsi qu’un permis de conduire B. Dans cet article, nous allons vous présenter les différentes étapes à suivre pour réussir votre formation spécifique de taxi-ambulancier.

La réglementation autour du métier de taxi-ambulancier

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de véhicules et de prestations disponibles pour les ambulanciers :

• Les taxis conventionnés par l’assurance-maladie;
• Les VSL (Véhicule Sanitaire Léger) qui réalisent des transports moins urgents;
• Les ambulances classiques, destinées aux patients nécessitant une surveillance médicale pendant le trajet.

En France, la profession d’ambulancier est soumise à une réglementation stricte afin de garantir la sécurité et le bien-être des patients. Pour exercer en tant que taxi-ambulancier, il convient de :

• Posséder un permis de conduire B valide depuis au moins trois ans;
• Avoir une attestation de formation à la conduite en sécurité;
• Obtenir un agrément spécifique auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé).

Le parcours de formation pour devenir taxi-ambulancier

Pour se lancer dans la profession de taxi-ambulance, plusieurs formations sont possibles. Il est néanmoins indispensable d’obtenir le diplôme d’état d’ambulancier.

La formation initiale

Cette formation s’adresse principalement aux personnes qui souhaitent se lancer dans le métier d’ambulancier sans avoir d’expérience préalable dans le domaine. La formation initiale comprend :

1. Une période de stage pratique en entreprise d’une durée minimale de 140 heures;
2. Un enseignement théorique sur les différents aspects du métier, dont la réglementation, la prise en charge des patients et les techniques de conduite;
3. Le passage des examens nécessaires pour obtenir le diplôme d’état d’ambulancier.

Les candidats doivent également suivre une formation PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) afin d’apprendre les gestes de premiers secours.

La formation continue

Les professionnels déjà en activité peuvent choisir de suivre une formation continue afin de mettre à jour leurs connaissances et compétences. Cette formation peut être financée par le biais de dispositifs tels que le DIF (Droit Individuel à la Formation) ou le CPF (Compte Personnel de Formation). Les organismes de formation proposent généralement des sessions adaptées aux besoins et aux contraintes des professionnels, comme :

• Des modules spécifiques sur les nouvelles réglementations;
• Une remise à niveau en secourisme;
• Des formations en ergonomie pour prévenir les troubles musculo-squelettiques.

L’acquisition du diplôme d’état d’ambulancier

Le diplôme d’état d’ambulancier est essentiel pour exercer le métier de taxi-ambulancier. Pour l’obtenir, il faut réussir plusieurs épreuves :

1. Un examen théorique portant sur la réglementation et la prise en charge des patients;
2. Un examen pratique, qui comprend une épreuve de conduite ainsi qu’une mise en situation pour tester les compétences techniques et relationnelles du candidat.

Cette formation s’appuie sur un programme complet abordant les différentes facettes du métier, tels que :

• La réglementation en vigueur;
• Les gestes de premiers secours;
• Le transport et le brancardage;
• Les spécificités liées aux différents types de patients (personnes âgées, enfants, handicapés, etc.);
• Les techniques de conduite et les équipements du véhicule.

Le permis de conduire B et la formation à la conduite en sécurité

Pour exercer le métier de taxi-ambulancier, il est impératif de posséder un permis de conduire B depuis au moins trois ans. Il peut également être nécessaire de suivre une formation spécifique pour apprendre à manier les différents équipements d’un véhicule sanitaire et maîtriser les techniques de conduite adaptées aux situations d’urgence ou de transfert de patients.

La formation à la conduite en sécurité

Cette formation vise à enseigner aux futurs ambulanciers les principes fondamentaux de la conduite en sécurité. Elle comprend :

• Des cours théoriques sur la législation, les règles de circulation et les panneaux de signalisation;
• Des mises en situation pratique pour apprendre à gérer les situations d’urgence et adopter une conduite préventive.

Une attestation de formation à la conduite en sécurité est délivrée à l’issue de cette formation et doit être présentée pour obtenir l’agrément de l’ARS.

Les perspectives d’évolution pour un taxi-ambulancier

Après quelques années d’expérience, un taxi-ambulancier peut se lancer dans d’autres activités liées au transport sanitaire, comme la création de sa propre entreprise ou l’obtention d’un poste à responsabilité au sein d’une structure existante. Le suivi de formations complémentaires (en gestion, en encadrement, etc.) peut également permettre d’accéder à des fonctions telles que :

• Chef d’équipe;
• Responsable qualité;
• Formateur pour les futurs ambulanciers.

En somme, pour exercer le métier passionnant et essentiel d’ambulancier-taxi, il est nécessaire d’obtenir un diplôme d’état d’ambulancier et de passer certaines formations liées notamment à la conduite en sécurité ainsi qu’à la gestion des patients. Cette profession très réglementée offre néanmoins de belles perspectives d’évolution pour ceux qui souhaitent se spécialiser ou élargir leurs compétences.